Respect voor dieren

zaterdag 16 maart 2019

EXPÉRIMENTATION ANIMALE

Dans le droit français (et européen), les expériences ou recherches pratiquées sur des animaux ne sont licites que si "elles revêtent un caractère de nécessité et que ne puissent utilement y être substituées d’autres méthodes expérimentales" (Art. R. 214-87 du Code Rural). 

Pourtant, et malgré le développement de méthodes substitutives, les tests sur animaux se multiplient, particulièrement en France où plus de 2 millions d’animaux sont utilisés chaque année en expérimentation (plus de 12 millions au sein de l’Union européenne).

Plus de 2 millions d'animaux sacrifiés chaque année en France

Le programme européen REACH, sur les produits chimiques, entraînera pour sa part une hausse du nombre d’expérimentations menées sur les animaux estimée à 8% pendant 17 ans, soit 16 millions d’animaux sacrifiés pour tester 30 000 substances chimiques mises sur le marché avant 1981 (90% de ces animaux seront utilisés pour étudier des effets secondaires sur la reproduction).

A noter que la seule avancée significative concerne l’interdiction des tests sur animaux pour les cosmétiques (secteur qui utilise de nombreux produits chimiques). L’obligation de respecter un calendrier, fixé par la directive 2003/15/CE, a poussé les industriels à recourir à des tests alternatifs, démontrant au passage leur capacité de trouver d’autres procédés de recherche dès lors qu’ils y sont contraints.

Notre position

Pour la Fondation Brigitte Bardot, l’expérimentation animale n’est pas un mal nécessaire, c’est un mal tout court, cette pratique est moralement inacceptable et nous devons l’abolir. En 2008 (statistiques de la Commission européenne) 12 millions d’animaux ont été sacrifiés au sein de l’UE (27 pays) dont 55 % dans 3 pays: la France (2 330 000), le Royaume-Uni et l’Allemagne. Toutefois, ces chiffres ne tiennent pas compte des animaux mis à mort  "à la seule fin d’utiliser leurs organes ou tissus" ni ceux euthanasiés sans avoir été utilisés dans le cadre d’une procédure.

Méthodes substitutives

La FBB a cofinancé le test Valitox développé pour différentes applications en toxicité aiguë et chronique dont les tests de "toxicité à doses répétées" toujours pratiqués sur les animaux (voir lien en haut de page)

L'expérimentation animale n'est pas "éthique" !

Même s’il n’existait pas d’alternative et même si l’expérimentation animale était fiable pour l’homme, cela ne la rendrait pas plus acceptable car l’animal, être sensible, n’est pas un objet, un outil de recherche, il n’a pas à être l’esclave de l’homme et c’est profondément choquant de parler d’éthique en expérimentation animale alors que l’éthique est, précisément, de refuser la torture, et la mise à mort dans des souffrances innommables d’animaux qui ne sont, d'aucune manière, redevables envers l'homme.


http://www.fondationbrigittebardot.fr/s-informer/experimentation-animale

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